mardi 26 juin 2012

Chinoiseries

Il y a quelques mois, j'ai voulu copier une coupine de blog en faisant quelques achats de bijoux sur aliexpress.

Je n'en avais pas parlé auparavant parce que la "pièce phare" de cette commande était une bague hibou que je destinais à une amie et qui est arrivée cassée. Heureusement, l'oiseau est maintenant recollé et ma déception est passée.

J'ai donc eu tout un tas de petites cacailles pour une vingtaine de dollars, ce qui n'est finalement pas si mal, hormis les bagues qui sont vraiment trop cheap. Je les refilerais bien à une petite fille dans la rue, mais comme je suis belge, j'ai peur qu'on se méprenne sur mes intentions... (tough).

Fun fact: la boutique auprès de laquelle j'ai passé ma commande n'existe déjà plus...







j'ai même reçu un cadeau, si quelqu'un sait à quoi ça sert... à piquer dans un chignon?

mardi 19 juin 2012

Don't trust the bitch in apartment 23

Il s’agit d’une série pas tout à fait politiquement correcte qui ne compte pour le moment qu’une seule saison, composée de sept épisodes d’une vingtaine de minutes, ce qui n’engendre donc qu’une « perte de temps » de deux heures vingt, soit un « gros » film (ou comment se trouver des excuses pour glander devant son écran).

June, une fraîche provinciale (c’est moi ou aux Etats-Unis, tout ceux qui ne viennent pas de N-Y ou, limite de LA sont quasi considérés comme de gros bouseux ?) débarque à New-York pour commencer un nouveau job, avec appartement de fonction s’il vous plaît. Problème : suite à des malversations, la société est déclarée en faillite et tous ses avoirs sont gelés. La demoiselle n’a donc même pas l’occasion de travailler un seul jour et se retrouve sur le carreau, avec en prime le contenu d’un camion de déménagement sur les bras, sans aucun appartement pour l’y vider.


 
Elle se met donc à la recherche d’une colloc’ et tombe dans les griffes de Chloé. 

Chloé (qui jouait la meilleure amie de Becky dans les confessions d’une accro au shopping) est une it-girl égocentrique et narcissique qui gagne sa vie au moyen d’une lucrative combine consistant à faire du charme à d’innocentes jeunes filles fraîchement débarquées en ville en quête de logement, de manière à leur soutirer des avances de loyer, avant de tout faire pour les dégoûter de la cohabitation…

Une de ses techniques de séduction consiste à faire allusion à son amitié avec James Van der Beek a.k.a. Dawson (moi je préférais de loin Paicey), lequel joue son propre rôle dans la série.

Le fait que le voisin, dont la fenêtre donne juste sur leur cuisine, soit un pervers sexuel, que Chloé s’adonne à des plans à trois dans le salon ou encore que de la drogue soit disséminée un peu partout dans l’appartement, sont, ensuite, d’excellent incitants pour leur faire débarrasser le plancher.

June, toute blonde et naïve qu’elle soit, se révèle étonnamment combative et leur vie en communauté, extrêmement drôle à regarder.

Chloé lui pique son yaourt, à poil, pendant que Eli regarde, normal

Chloé s'incruste quand June prend son bain, normal

Chloé fait picoler un gamin, normal

Chloé traîne avec Dawson, normal




mercredi 13 juin 2012

Petits plaisirs (2)

La vie est toujours remplie de petits plaisirs, il suffit de chercher un peu.

Je remarque que les miens proviennent plutôt de la nourriture en ce moment. En même temps, pour le mojito au soleil sur une terrasse, tu peux toujours te brosser, Martine… 

Il faut bien compenser, du coup.

Tout d’abord, il y a Monsieur le Taliban qui a du passer la journée à Paris et en a profité pour me ramener une cargaison de magazines en version « mini » (le format que je préfère) ainsi que des macarons.



  Ensuite, il y a les pralines (belges) et les makis (heu… belges aussi).



Pour terminer, les accessoires pour cheveux (espagnol et suédois), histoire de retarder le plus possible les coups de ciseaux...


Pour moi, aller chez le coiffeur, c’est un peu comme aller à l’abattoir.

Récemment, le soleil devait m’avoir un peu trop tapé sur le crâne (ou pas), j’ai pris la décision de me rendre dans un salon « du quartier », histoire de changer un peu des grandes chaînes.

Première adresse : la porte est fermée (à clef). Une dame me voit, me fait signe d’attendre tandis qu’elle termine sa conversation téléphonique. Charmant. Elle m’ouvre :
-          C’est pour quoi ?
-        (C’est pour une livraison de poussins empaillés) Bonjour, j’aurais voulu savoir si il était possible de prendre un rendez-vous pour demain…
-          Demain, pas possible.
Et de refermer la porte. Super charmant. Dans ces cas-là, on ne propose pas une autre date ou je ne sais pas quoi ?

Deuxième adresse : je rentre, une vieille dame encaisse l’argent d’une autre vieille dame. Damned, je suis tombée sur un salon spécial troisième âge. S’enfuir ? Rester ?
-          C’est pour quoi ?
-       Bonjour, j’aurais voulu savoir si il était possible de prendre un rendez-vous pour demain…
-          Pour quoi faire ?
-          Heu, une coupe ?
-          Mais encore ?
-          … (une coupe avec des ciseaux ?)
-      Il y a des gens qui se lavent les cheveux avant de venir et qui repartent sans qu’on les leur sèche, alors quoi, qu’est-ce que vous voulez?
-          Ah je ne savais pas, la formule normale, « shampooing-coupe-brushing »…
-      Je dois vous faire un devis alors, parce que je ne veux pas qu’on dise que je ne préviens pas, les tarifs affichés, c’est pour les petits cheveux. Ils sont longs comment vos cheveux, détachez-les que je voie.
-          … (pourquoi je ne me suis pas enfuie, pourquoi ?!)
-       Ah ils sont fort longs, jusqu’au pépète hein, remontrez, oui… jusqu’au pépète. Vous voulez quoi comme coupe ?
-          Juste couper les pointes.
-          Ça fera 15 euros. Un dégradé c’est plus cher. Brushing ?
-          Oui
-          25 euros. Un bain de soin ?
-          Qu’est-ce que c’est ?
-          Un shampooing spécial, c’est 5,5 euros.
-          Ok.

La mamie a ensuite fait la somme (deux fois !) de ces frais, avec une calculatrice (!), avant de m’annoncer le total, de me donner sa carte et de me suggérer de réfléchir.

Je pense que c’est tout réfléchi…

mardi 5 juin 2012

Amadeo

J'ai fait des infidélités à mon cher coupe-gorge pour tester un restaurant qui m'intriguait à chacun de mes passages entre la Bourse et la place Sainte-Catherine.

Il s'agit de l'Amadeo, le petit frère d'un restaurant gantois, dont la spécialité est les spare-ribs à volonté.


impossible de louper l'entrée
La déco, à l'inverse du service, est très sympathique, un peu kitsch sur les bords: un genre de bibliothèque des mille et une nuits où l'on trouverait des tables recouvertes de nappes à carreaux blancs et rouges.


de la lecture pour tous les goûts...

le vin se paie au centimètre


il y a des livres qu'il vaut mieux n'utiliser qu'en déco...


La carte du restaurant propose d'autres plats, mais la plupart des clients optent pour la spécialité de la maison. Un bon rapport qualité/prix, surtout lorsqu'on est un "estomac sur pattes". Les serveurs passent en effet régulièrement avec un plateau garni de petits os et en remplissent les assiettes de qui le souhaite.

Cela ne vaut pas, selon moi, les petits os de la place de Bethléem, mais ça permet de varier les plaisirs: ici, les ribs sont plutôt caramélisés au lieu de simplement grillés.



La viande est servie avec une petite salade pas terrible et une pomme de terre au four accompagnée d'une sauce délicieuse.

Smakelijk!


Adresse :

28, rue Sainte-Catherine à 1000 Bruxelles

Tip:

Arriver tôt ou réserver.