lundi 31 octobre 2011

Tintin

En tant que cavalière attitrée, j'ai accompagné mon cher et tendre, invité par une banque hollandaise où les oranges ne sont certainement pas bleues, à une projection de Tintin au Kinépolis de Bruxelles.


 Du reporter bruxellois sauce Hollywood, est-ce comestible?

On  retrouve plic-ploc plusieurs albums dans le film, dont le secret de la licorne (thank you captain obvious) et la plupart des personnages phares de la bd. Aux abonnés absents on retrouve malheureusement le professeur Tournesol  et mon préféré, le trop gâté Abdallah mais il ressort, à mon avis, de la dernière scène du film qu'un "Tintin II - le retour" est déjà sur le feu. Ils seront donc peut-être présents dans ce second opus...

De profil, les personnages sont assez bien reproduits, surtout les vilains mutins du  Karaboudjan, mais de face, ils sont comme gonflés à l'hélium, ce qui est particulièrement flagrant sur le capitaine Haddock.

Il se retrouve affublé d'un visage de poupon joufflu et d'un gros pif pour têter son éternelle bouteille de whisky, ce qui ne colle pas vraiment avec l'image du barbu agité et colérique que j'avais gardé de la bande dessinée.

Personnellement, j'ai trouvé ça amusant de voir mes souvenirs d'enfance passés au botox. Je ne suis certes pas totalement objective mais les retraités tintinophiles psychorigides non plus. J'ai hâte de savoir ce que vont en penser les américains qui n'ont pas été élevés parmi les duponneries et les marins alcooliques...

Et après l'effort, le brunch,



 Je suis tellement infâme que j'ôte le biscuit de la bouche des petites filles.


lundi 24 octobre 2011

Pairi Daiza

Pairi Daiza est le nouveau nom hyper fashion de Paradisio.

Si ce nom ne vous dit rien, il s'agit d'un grand (et joli) domaine rempli de plantes et d'animaux ... a.k.a le genre d'endroit où tu te fais chier grave dès que tu dépasses l'âge de douze ans (opinion qui n'engage que moi, bien évidemment).

Sauf que bon voilà, suite à une guerre d'usure entamée il y a maintenant quelques années, j'ai cédé.

Franchement, même si ce n'est définitivement pas ma tasse de thé, certaines choses m'ont quand même amusée (hormis le fait que certains enclos/cages/volières ne sont vraiment pas grands, je trouve).

L'entrée à peine franchie, ça commence fort avec la ferme... C'est dangereux les chèvres en fait :


Elles sont peut-être de mauvais poil car le fermier n'avait pas le compas dans l'oeil  lors de la phase d'assemblage :

"Pff, pourquoi on m'a collé le postérieur de Jean-Claude?"

 

Pendant ce temps là, le mouton fait une petite sieste dans la mangeoire. Normal.



Les phoques qui jouent avec entrain :



La girafe au regard coquin :


Les éléphants en ordre décroissant :


Les pingouins :


Les pélicans qui réclament leur pitance :


 Le paon qui a bien mangé (cf. "Tout ce qui brille") :


Les chiens de prairie qui cassent la croûte :


Pour terminer, une petite pancarte sympa à coller sur son frigo (ou pas) :



mardi 18 octobre 2011

De cape et d'oliviers

J'ai profité d'un petit rayon de soleil automnal pour étrenner ma nouvelle cape.

Il faut que j'avoue que j'ai essayé de faire un tour sur une attraction de plaine de jeux (mais il y avait des gamins, damned, qu'est-ce qu'ils foutaient là?), ce qui explique les taches de poussière sur mes bottes...

Je suis jeune dans ma tête, je crois.





J'ai trouvé (par hasard, je l'avoue) un gilet aux manches rayées assorties à la cape. Car ce qui est casse-pieds avec une cape (en plus de devoir porter son sac à la main), c'est de trouver des vêtements à porter par dessous dont les manches s'accordent avec la dite cape.

Tant que j'en suis à exposer mes problèmes existentiels, j'aimerais aussi trouver des longs gants en cuir pour me la jouer Blair Waldorf...

featuring:
cape Asos
écharpe H&M
gilet Blend
tee H&M
pantalon H&M
chaussures Marc Jacobs

vendredi 14 octobre 2011

Urban Outfitters Launch Party

Bière à volonté pour tout le monde... Je veux bien qu'on soit en Belgique mais il ne faut pas abuser du cliché (du vin, du vin!)

J'étais pressée et je préfère faire mon shopping dans le calme, je ne suis donc pas restée très longtemps (de toutes façons, il n'y avait pas de vin), ce sera donc une visite éclair  (il y a de sioupères photos sur féééce).

Nous nous trouvons donc place Stéphanie (pas du côté de MAC, de l'autre côté).

La façade:


La vitrine intérieure (c'est un ancien hôtel de maître, donc il faut passer passer par la galerie sur le côté pour pouvoir rentrer dans le magasin) :


Hôtel = intérieur superbe (j'adore les cheminées), un décalage intéressant avec le style de la marque.




 Mes coups de cœur (en plus des pulls):




vue de dos...
Pour terminer, le fameux t-shirt:


Et des shoes inspirées des Jacquouille la Fripouille qui étaient à la mode il y a quelques temps:


Il va sans dire que je reviendrai :)

jeudi 13 octobre 2011

Temps gris, habits gris aussi

Et vilain temps, vilaines photos... Hum...

Honnêtement, j'étais toute contente de ma petite jupe léopard (je n'ai pas encore rendu les armes face au python) mais le haut bien large rend un peu sac à patates (j'espère que ce n'est pas le cas "en vrai") enfin soit, voici ma tenue confortable pour accueillir l'automne:





featuring
jupe Stradivarius
t-shirt Zara
gilet H&M
shoes Marc Jacobs

Sinon, on fait quoi ce soir? J'ai bien ma petite idée...


On se voit place Stéphanie?

vendredi 7 octobre 2011

Mais que faire de tous ces vieux vêtements? Une brocante? (II)




Apparemment, nous somme nombreuses à avoir déjà joué les brocanteuses, mais qui peut se vanter d'avoir déjà réussi à vendre TOUTES ses affaires? Personne je pense...

En tous cas pas moi! A l'heure où je vous parle, la voiture est toujours dans le garage, pleine d'invendus. C'est un peu la honte mais dimanche soir, après avoir passé toute la journée au soleil (la brocante s'est terminée à 18h, ça c'est pas de la brocante de chochotte) l'appel de la bouffe et de la couette étaient trop forts, nous avons tout entassé dans l'auto que nous avons cachée dans le garage pour ne plus la voir (car une question lancinante demeure: que faire de tout ce qui reste?)

Alors, le bilan? Pas mal : un petit deux cents euros de bénéfice net.

Bon, pour plus de douze heures de boulot chacun, mais nous nous sommes quand même bien amusés et nous avons rencontré toutes sortes de gens:

L'anecdote rigolote : une jeune femme essaie une paire de ballerines, Chéri la Brocante s'approche d'elle.
- "C'est cinquante euros"
- "Ah, c'est cher"
- "Mais ce sont des Marc Jacobs"
- "Je sais, je sais, mais j'espérais que vous, vous ne le saviez pas"

L'anecdote mignonne : deux dames âgées regardent ce qu'il y a sur le stand. Confortablement installée sur mon fauteuil Emmanuelle (oui, le grand fauteuil en osier, comme dans le film du même nom), je les laisse faire à leur guise. Chéri la Brocante, qui était parti faire un tour, revient et me glisse un morceau de figue dans le bec.
- "Comme vous en avez de la chance, vous êtes bien installée, à l'ombre, et nourrie!"
- " Il faut le garder bien précieusement"
Etc.
Bref, deux vieilles amies très gentilles, de plus l'une d'elles nous a acheté un vilain bateau encadré... Que demander de plus?

Et pour terminer, l'anecdote casse-pieds : je sais bien que le propre de la brocante, ce sont les clients âpres à la négociation et les pincements au cœur de voir partir pour trois francs six sous l'objet qui nous avait coûté trois bras et six orteils, malgré cela, une cliente a presque réussi à me faire péter un câble...

"C'est combien?!!!" m'a demandé une grosse dame africaine en tenue traditionnelle et ceinture avec une boucle "Moschino" géante en métal  en désignant une pile d'une douzaine de vieilles assiettes, sans prendre garde, bien sûr, au fait que j'étais déjà en train de parler à une autre personne. 

Je lui ai répondu, pour me débarrasser de ces assiettes encombrantes, que c'était trois euros. Et la dame de piquer un scandale, en me montrant chaque rayure sur la porcelaine, en plein milieu de mon stand, en prenant TOUTE la place. Elle m'a imposé  proposé un euro cinquante. 

J'ai accepté son ordre offre pour qu'elle me laisse tranquille mais le calvaire n'était pas fini : la dame a ensuite réclamé un sac, que je lui ai apporté, vidé son caddie à roulettes en dispersant ce qu'il contenait sur mon stand (biberon, fer à repasser, pantoufles...). "J'ai mal au dos, mettez les assiettes dans mon sac". C'était demandé si gentiment...

Elle a re-rempli son caddie et... m'a tendu un billet de cinquante euros. "Heu, vous voulez me payer un euro cinquante avec un billet de cinquante euros?". 

Là, j'ai vraiment perdu patience, si encore la dame avait été sympa, j'aurais fait un effort mais là, elle dépassait vraiment les bornes, je lui ai dit de ressortir les assiettes et de s'en aller. Finalement, elle nous a laissé son caddie en garde, le temps de faire de la monnaie. 

Infâme bonne-femme! (Ouf, ça fait du bien).

Voilà, à l'année prochaine! Ou pas...

lundi 3 octobre 2011

Mais que faire de tous ces vieux vêtements? Une brocante? (I)


Hier, tandis que de joyeux veinards s'éclataient à plage, je me suis quant à moi essayée à l'art de la brocante.

"Quelle idée saugrenue de consacrer un dimanche (ensoleillé de surcroît) à ce genre de passe-temps", se dirait certainement une personne sensée.

Cette personne n'est certainement pas la  fille de ma mère.

L'auteure de mes jours a en effet pris la décision radicale d'entasser la totalité du contenu de mon armoire d'adolescente dans des sacs poubelles (classe, merci maman) qui se sont révélés, une fois déplacés chez moi, assez encombrants.

Après avoir caressé l'idée de me contenter de déposer le tout à une borne de collecte, j'ai finalement décidé d'en garder une partie (pour gagner des sous).

Ebay? Ca prend beaucoup de temps.
Magasin de seconde main? Autant donner.
Brocante? Ding ding ding! Ce sera marrant.

J'ai donc réservé un emplacement à la brocante de quartier (25euros tout de même) et attendu patiemment le grand jour. C'était hier.

05h40: lever (ouille).
06h40: chargement de la voiture (les fameux sacs, des babioles diverses, deux portants, deux tréteaux et une planche).
07h00: déchargement. Emplacement n°26, un arbre occupe le quart de l'espace qui nous est réservé.
07h10: je commence à arranger le stand pendant que Chéri la Brocante part chercher le reste de la marchandise. "Non je ne vends pas de GSM". Je viens à peine de commencer à déballer mes affaires mais je suis déjà assaillie de toutes parts par des clients potentiels.
07h15: je suis toute seule, je dois à la fois déballer mes affaires, surveiller le reste du stock et répondre à tout un tas de questions. "Non, je ne vends pas de parfums". Au secours. "Non, je ne vends pas de bijoux".
07h40: retour de mon associé.
08h00: des draps sont posés sur le sol, couverts d'objets divers, les portants croulent sous les fringues, la planche, en équilibre sur les tréteaux, accueille le reste... Tout est fin prêt. "Non, je ne vends pas de montres".

Bien vendu? Suspense! La suite au prochain épisode du "Marché aux Puces de l'Enfer".